jeudi 6 juin 2013

Salam d'Ouzbekistan!



Salam,

After a high-speed control at the border crossing of "Konya Urgench" here we are, in Uzbekistan!
We started  by going to Nukus the first city on our way to make contact with the country, change some U.S. dollars in SUM and get information about the places we want to visit. I think the surprise must be the same for everyone when you buy SUM, you should know that the highest note is 1000SUM and following the exchange rate 1USD = 2700SUM! This gives the value of the 1000SUM around 0.28 €, nothing unusual, but when for the first time change 300USD, it makes you 810000SUM ticket in 1000, it's weird to receive a bag plastic with a little over eight large bundles of 100000SUM!
So here we are with some SUM and the intention to see the Aral Sea on the Uzbekistan side. The nearest village is Moynac, that’s where we spend some time to ask to the only hotel in the city the way to get to the shore and we realize very quickly that Uzbekistan may not be that simple ...
First info, the Aral Sea: The very nice guy, do not know if it can be accessed, he never saw it. According to him, it would be somewhere in the West, after the drilling stations but this is risky if you are not from the area ...
Second info, registration: In Uzbekistan, you must register with OVIR (immigration police), it is rather simple and all hotels (government-affiliated) do it. As information was rather vague on the subject and that the customs office has told us absolutely nothing about it, we tried to get some details from our new friend. The law says that any person of foreign nationality must be registered within the first 72 hours and then every three nights, which allows for us to be able to spend two nights in nature between each hotel ... But! Agents of OVIR, still prefer to see registration documents for each night on the territory ...
So we diced to take the direction of the Aral sea and see if it’s till there… We agreed with our new friend to get registration for the days spend in the wild…
The only indications are those of Lonely, a short summary of a day trip to the Aral Sea, but with some details that after 130kms, have allowed us to reach the Aral Sea! We spent five days alone, with no more company than, the stars, few Asian turtles, some camels, a couple of snakes...

After our trip nature, we had to join the flow of tourists and go from town to town, to be precise, from hotel to hotel ... We still have to admit that it gave us a great good shower every day, restaurants, and internet connection.

So we went by Khiva, the fortresses of KizilQala, Bukhara, the Aïdakul lake Samarkand. Small precision for people who would like to go to Lake Aïdakul do not you walk away too tracks ... Indeed we experienced on the shores of Lake our first stuck! We ended up in a patch of quicksand and less than 30 minutes the 45cms clearance were swallowed and this is the car chassis which rested on the ground. Unable to remove the 4WD alone, even by using low gear, we decided to ask for help to shepherd sitting in the grass a little further away from the scene, his answer was straightforward: you have Dollars or SUM? Our response was also straightforward: You get what you want! But hell! call a tractor!
A few minutes later, we were all happy, us with our almost dry car and him with enough money to buy some drinks at a local bar with his colleague in the tractor! I think he even had some remorse, so he drew us a map with paths to follow around the lake. After Samarkand we then headed to the Tajik border, but by the South  in the Massif Boysuntau and around Langar, a beautiful village! Few days in this area led us to discover a different country, far from agitation and fatigue related to tourism. You still have to admit that, at all times, pay 2 or 3 times more everything, compared to the locals is very tiring! The extreme south of the country is far from these practices and the time we spend with the people gave us unforgettable memories!
There is definitely no word to express the happiness of a 6:30 wake-up by an elderly man of 70 years who has been through the valley on his donkey to bring you bread and kefir for breakfast, because he saw the 4x4 from his home!
However, it  was time to leave the country and head to the border post of Sariosiyo which was not that easy because obviously some officers had decided that we had to go through Tashkent! In short, discussing several long rambling one side in French or in English, occasionally a few words of another Russian or Uzbek to make us understand that the border post doesn’t exist anymore or the road is close, we decided nevertheless to continue and, surprise! The road is beautiful and there and there is even a border post in operation!
A few minutes later here we are in Tajikistan! And in a few days you will know what it is spent in the first customs office!

Salam,
Après un passage ultra rapide au poste de frontière de « Konya Urgench », nous voici en Ouzbékistan!
Nous commençons par nous rendre à Nukus la première ville sur notre route pour prendre contact avec le pays, changer quelques dollars US en SUM et obtenir des infos  sur les endroits que nous souhaitons visiter. Je pense que la surprise doit être la même pour tout le monde lorsque qu’on achète des SUM, il faut savoir que le billet le plus élevé est le billet de 1000SUM et que suivant le taux de change, 1USD = 2700SUM ! Ce qui donne la valeur du billet de 1000SUM à 0.28€, rien d’anormal, mais quand pour la première fois vous donnez 3 billets de 100USD et que l’on vous rend 810000SUM en billet de 1000, ça fait bizarre de recevoir un sac plastic avec un peu plus de 8 grosses liasses de 100000SUM !
Nous voici donc avec des SUM et la ferme intention d’aller voir la mer d’Aral, côté Ouzbek. Le village le plus près étant Moynac nous voici en route vers cette charmante ville, nous passons demander notre chemin au seul hôtel de la ville et là, nous nous rendons compte très rapidement que l’Ouzbékistan risque de ne pas être si simple que ça…
Première info, la mer d’Aral : Le gars très sympa, ne sais pas si on peut y accéder, lui, ne la  jamais vu. D’après lui, ce serait quelque part vers l’Ouest, après les stations de forage mais c’est plutôt risqué si on n’est pas de la région…
Deuxième info, l’enregistrement : En Ouzbékistan, il faut se faire enregistrer auprès de l’OVIR (police de l’immigration), c’est plutôt simple et tous les hôtels (affiliés au gouvernement) le font. Comme les infos étaient plutôt floues sur le sujet et que le poste de douane ne nous a absolument rien dit à ce sujet, nous demandons le vrai du faux à notre nouvel ami. La loi dit: que toute personne de nationalité étrangère doit se faire enregistrer dans les premières 72 heures puis toutes les 3 nuits, ce qui permets, pour nous de pouvoir passer 2 nuits dans la nature entre chaque hôtel…. Mais ! Il ya un mais ! Les agents de l’OVIR, trouvent quand même préférable de présenter des justificatifs d’enregistrement pour chaque nuit sur le territoire…
Bilan de la journée, nous partons vers l’Ouest chercher la mer d’Aral et reviendrons vers notre ami pour obtenir des justificatifs pour nos nuits passées dans la nature, aucun control à craindre entre Moynac et les rives de la mer.
Les seules indications sont celles du Lonely, un court résumé d’un trip à la journée vers la mer d’Aral, mais avec certains détails qui, au bout de 130kms, nous ont permis d’aller toucher la mer d’Aral ! Nous y avons passé 5 jours, seuls, avec pour compagnie, les étoiles, des tortues d’Asie, des dromadaires, quelques serpents et des chiens de prairie.
Après notre escapade nature, nous avons du nous joindre au flux de touristes et aller de ville en ville, voir, pour être précis, d’hôtel en hôtel…  Nous devons quand même admettre que cela nous a fait le plus grand bien, douche tous les jours, restos, connexion internet et surtout de nombreuses rencontres avec d’autres voyageurs avec lesquels nous avons pu échanger des infos sur les pays futurs.
Nous sommes donc passés par Khiva, les forteresses de KizilQala, Boukhara, le lac Aïdakul, Samarkand. Petite précision pour les personnes qui aimeraient se rendre au Lac Aïdakul, ne vous éloignez pas trop des pistes… En effet nous avons connu sur les rives du Lac notre premier plantage ! Et pour notre premier, nous n’avons pas fait les choses à moitié… Nous nous sommes retrouvés dans un patch de sables mouvants et en moins de 30 minutes les 45cms de garde au sol ont été avalé et c’est le châssis de la voiture qui reposait sur le sol. Impossible de sortir le 4x4 tout seul, même en quatre courte. Nous décidons de demander de l’aide au berger assis dans l’herbe un peu plus loin de la scène, sa réponse fut directe : Vous avez des Dollars ou des SUM ?   Notre réponse fut elle aussi directe : On a ce que tu veux ! Mais bordel appel un tracteur !
Quelques minutes plus tard, nous étions tous contents, nous avec notre véhicule au sec et lui avec de quoi faire la fête au bar du coin avec son collègue au tracteur ! Je crois qu’il a même eu quelques remords, du coup il nous a dessiné une carte avec les pistes à suivre autour de lac et il nous a même escorté jusqu’au départ de cette dernière ! (peut être espérait il nous « aider » une fois de plus…)
De Samarkand nous avons ensuite pris la direction de la frontière Tadjik, mais par le Sud, en passant quelques jours dans le Massif de Boysuntau et aux alentours de Langar, un village magnifique ! Quelques jours passés dans cette région nous ont fait découvrir un tout autre pays, loin des agitations et des fatigues liées au tourisme. Il faut quand même avouer que devoir, en permanence, payer 2 voir 3 fois plus chère chaque chose, comparé aux locaux est très fatiguant ! L’extrême Sud du pays est donc très loin de ces pratiques et les moments passés avec la population nous ont donné des souvenirs inoubliables ! Il n’y a définitivement pas de mots pour exprimer le bonheur d’un réveil à 6H30 par un homme âgé d’au moins 70 ans qui vient de traverser la vallée sur son âne pour vous apporter pain et Kéfir en guise de petit dej, car il à aperçu le 4x4 depuis sa maison !
Il fut cependant temps de quitter le pays et de se présenter au poste de frontière de Sariosiyo ce qui ne fut pas si facile que cela car visiblement certain policiers avaient décidés que nous devions passer par Tachkent ! Bref, plusieurs longues discutions sans queue ni tête, d’un côté en Français ou en Anglais, de temps en temps quelques mots d’Ouzbek de l’autre en Russe ou en Ouzbek  pour nous faire comprendre que le poste de frontière n’existe plus ou bien que la route est coupée, bref tout un tas de prétextes pour nous faire faire demi tour, nous décidons quand même de poursuivre et là, surprise ! La route est belle et bien là et il y a même un poste de frontière en opération !
Quelques minutes plus tard nous voici au Tadjikistan ! Et dans quelques jours vous saurez ce qui c’est passé dès le premier bureau des douanes !


4 commentaires:

  1. C'est un plaisir de vous lire et de partager vos aventures...moi aussi j'aimerais bien qu'on me réveille à dos d'âne avec le pt déj... mais ici c'est plutôt c'est une crevette de 5kgs qui bêle pour sa tétée ;-)
    On vous embrasse bien fort,
    J, L, J & F

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  2. La famille a le sens de la boutade...en tous cas chapeaux les jeunes, les photos des uns et des autres sont un vrai régal, vos aventures nous tiennent en haleine; pensons bien à vous
    Bises B et D

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  3. Coucou les cousins voyageurs...Nous aussi ras le bol de tout payer trop cher...
    pour moi c est le retour de Mike dans deux jours....
    Plein de gros bisous à vous deux et très bonne route.

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  4. Toujours réjouissant de vous lire et vos photos sont splendides.
    Bonne route and good luck. bises à vous deux. Véronica

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